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Channel: Besoin de Discipline Domestique La Fessée en Couple
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677 Mémoires d'une éducation sévère 8

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4.1 Un nouveau quotidien


Lucie se mit sagement à faire son lit en écoutant attentivement les consignes de Nadège. Elle dut reprendre son travail à plusieurs reprises jusqu’à ce que la tutrice se montrât satisfaite. Ensuite elle prirent ensemble un petit déjeuner dans la cuisine. Outre une table coquettement décorée qui ne manquait pas un bouquet de fleur, fraîchement cueilli au jardin, Nadège insista sur une nourriture équilibrée et saine. Lucie, habituée de barres chocolatés et du café bien corsé, se contenta de la tisane, de fruits et du pain complet. Elle avait du mal à finir ce que Nadège lui imposait, mais il ne lui restait pas d’autre choix. Le droit de quitter la table était lié à une assiette vide. La tutrice ne connaissait pas la hâte et donnait une certaine sérénité à cette collation matinale par son calme et sa voix apaisante.

La corvée de la vaisselle incombait à Lucie qui –munie d’un petit tablier de plus blanc - s’exécuta en offrant un derrière encore marqué de la veille à la vu d’une attentive maîtresse de maison.

Lucie se sentait très fatiguée. Elle avait tourné longtemps dans on lit sans trouver de sommeil, démangée par les brûlures de son fessier et en évaluant le bien fondée de sa décision. Ses gestes endormies n’échappèrent pas à Nadège qui se souciait visiblement de la bonne santé de sa nouvelle élève.

Ce n’est pas la grande forme ce matin. Cela t’arrive souvent ?

Je me lève rarement aussi tôt et puis je suis toujours dans la brume en me réveillant. Il me faut du café fort pour décoller.

Je ne suis pas pour l’usage d’excitants artificiels,

décida Nadège.

Il y a des moyens plus efficaces pour stimuler le tonus d’une jeune femme. Rien ne remplace la gym et une bonne sueur. Va te mettre en tenue de sport

Lucie ne croyait pas entendre de ses oreilles. Une envie d’étrangler sa tutrice lui traversa l’esprit. La fameuse tenue se composait d’un soutien gorge de maintien, d’un élastique à cheveux et d’une paire de baskets. Cela changeait peu de la chemise de nuit et ses pantoufles. Quand elle revint dans la cuisine, Nadège l’attendait avait une solide canne à la main, confortablement assise dans un fauteuil.

Voila,

dit-elle.

Cette canne possède un double usage. Je m’en sers pour t’indiquer le rythme de tes exercices en tapant sur l’accoudoir de mon fauteuil. Si tu es de bonne volonté bien sur. S’il se trouve par contre que tu aies la tête ailleurs où que tu ne réussisses pas à suivre la cadence, je me servirai sur tes fesses. Tout dépend de toi.

En quelques minutes et deux coups de canne pour inattention plus tard, Lucie avait oublié sa nudité partielle. Elle était concentrée sur le rythme et les instructions pour apprendre ses exercices. Elle poursuit un entraînement intense pendant une demi heure et finit couverte de sueur et essoufflée.

Assez pour aujourd’hui,

dit Nadège enfin,

nous allons augmenter progressivement la cadence et la durée de ta gym pour arriver à un bon résultat. Il est l’heure maintenant pour ta toilette.

Lucie ne s’attendait pas à un nouvel obstacle. Elle avait cru bénéficier d’un instant de tranquillité pour se retrouver seule. Or rien ne fut. Nadège lui tenait un long discours sur le confort et le progrès technique vécu comme un dû et une évidence par la jeune génération. Il lui sembla important que ses élèves prissent conscience de cette aubaine par un petit retour en arrière. Ainsi Lucie se vit installer une petite baignoire en bois au milieu de la cuisine, la remplir de l’eau chaude par le biais d’un seau et chercher du savon et un gant de toilette. Nadège ne la jugea pas encore digne de se laver toute seule (encore un des ses fameuses privilèges) et entreprit cette opération elle-même, les manches de sa robe retroussées. Pendant ce temps Lucie avait envie de disparaître dans la cachette d’une souris. Tous les endroits de son corps passèrent en revue et elle dut les présenter dans des positions adéquates pour faciliter l’accès de l’éponge de Nadège. Quoiqu’il en soit après ce nettoyage général, elle avait le sentiment de briller de partout. Nadège - comme en tout - préconisait du travail bien fini.

Voila un premier aperçu de la nouvelle vie de Lucie dont l’emploi du temps était strictement chronométré. Je reviendra donc une autre fois sur la suite du programme et je finis ce chapitre sans oublier de mentionner que le sommeil de nôtre héroïne s’améliorait considérablement malgré une extinction de feux plutôt précoce.

678 Liens de discipline domestique (158 ème édition)

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Au menu cette semaine : Petits non-dits de la vie intime !


Voila un truc quasi infaillible pour booster la libido de son chéri.

Se transformer en docile créature pendant un petit instant ?

Admettons que les apparences pointent dans cette direction. Mais pour ma part je verrais surtout une inversion momentanée des rôles :

Pour une fois c'est la dame qui attend.

Sachant ô combien il est jouissif de faire attendre un homme, au point parfois de ne plus s'en rendre compte de cette jouissance et de la considérer comme une donnée naturelle, il est donc facile de comprendre le plaisir de son chéri.

De toute façon il sera encore plus à nos petits soins... après !

Je veux dire après les festivités quand la vie de tous les jours reprend son cours.


On nous dit joli couple et ce compliment me va droit au cœur. Entendons par là une présentation soignée et harmonieuse dès le petit déjeuner. Mon homme, rasé de près avec une chemise impeccablement repassée (par mes soins) et moi pomponnée, sans tomber dans l'exagération. Par conséquence, s'il y a visite à l'improviste, peu importe de l'heure, nous sommes toujours présentables. Et cela se remarque. Quelle belle récompense pour des efforts continuels. Chez nous pas de tenue de détente comme des joggings ou sweats. Ceci dit une tenue correcte n'est pas moins confortable comme on essaye parfois de faire croire. Il suffit de bien choisir ses vêtements et surtout leur tissu. Et là mon chéri est champignon. Même notre petite lui fait entièrement confiance.

Sommes nous des clichés ambulants de la discipline domestique dans la pure tradition des années 50 ?

Je pense que oui. S'attribuer une place pour ses fantasmes les plus intimes, émane du même esprit que nos efforts vestimentaires :

S'embellir la vie !

(Le non-dit : Les personnes comme moi avec un sourire quasi permanent et de la bonne humeur dès le petit matin semblent agacer pas mal de monde...)


Sans me trouver vraiment une âme d’exhibitionniste, j'aime beaucoup exposer ma nudité intégrale ou partielle devant mon chéri. Sentir son regard parcourir mon corps. Voir la joie dans ses jeux quand mon entrejambe commence à briller. Surtout quand c'est involontaire. Pendant que je trépigne de colère parce que je vais être corrigée. Quand je jette le martinet contre le mur au lieu de le ranger sagement à sa place. Quand j'ai mal aux fesses au point de me demander si je peu déjà remettre mon jeans ou s'il ne serait pas plus prudent de continuer ma journée en jupe.

Bref c'est une histoire d'une petite brillance qui fait tant rêver certains hommes !


Le fonctionnement d'un besoin de punition me semble bien différent de la fessée ludique.

Il ne s'agit pas d'atteindre les sommets de la jouissance, mais de rétablir un bien-être psychologique.

Pour arriver à ces fins, les questions techniques prennent une moindre importance. Il y a moins le souci de « bon fesseur », mais de bon metteur en scène qui sait faire monter la tension psychologique et lui proposer un dénouement adéquat. Dans ce mécanisme la présence d'un témoin, du moins sur un niveau fantasmatique, me semble fort important comme stimulant supplémentaire. Avec un certain comble se trouvant dans les réactions supposées de ce spectateur...


Le rituel permet de mettre en phase les émotions. Parfois, même si je sens bien méritée la correction qui m'attend, je n'ai pas envie de me choper une paire de fesses chaudes. Mais au fur et à mesure que notre rituel avance, sans parler de la préparation verbale, il y a une tension qui se crée en moi et qui demande une décharge cuisante. Alors à chaque fois quand je vois un clip qui se limite à l'essentiel, c'est l'histoire autour qui m'intrigue.

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !



















Le strap au bureau(petite série)




679 Quand la fessée devient un défi (Lundi cinéma) !

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Une petite dame qui ne souhaite surtout pas craquer

Un clip qui permet de lire dans ses yeux ce qui se passe sur son derrière. Ce n'est pas sans mal, mais elle arrive courageusement à tenir bon. Au peu de ce que l'on voit de l'action proprement dit, il me semble qu'il ne s'agit pas d'un massacre sur un postérieur féminin, mais d'une « simple fessée ».

Ce qui ne veut pas dire que la main d'un monsieur décidé manque de fermeté.

Il existe de natures heureuses qui considèrent les activités claquantes comme une partie de pur plaisir. Il ne faut surtout pas leur parler de l'aspect cuisant de notre passion. S'ils trouvent chaussure à leur pied, il n'y a rien à redire, mais personnellement une telle position m'agacerait.

Parce que moi, chaque claque, je la sens bien passer.

Et ne pas pouvoir s'asseoir pendant le reste de la journée n'est pas une vaine expression pour moi. Puis n'oublions pas la jalousie de celle, induite en erreur par ses propres fantasmes qui lui miroitent un plaisir orgasmique et qui s'en tire de l'affaire - bien au contraire de certaines copines veinardes - seulement avec un sacré mal au c...l. Bon je trouve mon compte tout de même dans cette pratique, mais disons que j'aie beaucoup de sympathie pour la dame du clip qui en chi... comme moi !

Surveille ton langage, isabelle, sinon...

Heureusement mon homme ne fait pas partie de ceux qui ferment leurs yeux sur la douloureuse réalité. Ce qui se reflète d'ailleurs dans ses mots :

J'en connais une qui va avoir très mal aux fesses !

J'aime ses petites piques quelque peu sadiques, même si sur le coup je manque bien souventtoujours de l'humour. Connaissant ma lâcheté, veut dire que je craque vite, fondant en chaudes larmes et bien consciente du pitre spectacle que je livre, je suis à 100% avec la petite dame dans son périple.
Allez tiens bon, ma chéri !

Niveau longueur cette fessée correspond bien à ce qui se passe à la maison. Sauf que moi, déjà à la mi temps je chanterais haut et fort la chanson de la fille contrite. Notons qu'il ne s'agit pas de larmes de souffrance, mais d'une décharge nerveuse d'un terrain soigneusement préparé. Peut-être cette dame ne se laisse-t-elle pas aller, parce qu'elle reçoit une fessée de la part d'un monsieur qu'elle ne connaît pas et réagirais différemment entre les mains de son chéri. Un peu comme quand j'étais célibataire et même dans mes fantaisies les attentes envers une rencontre de fortune différaient des celles envers un compagnon de vie. Toutefois, comme on dit en Allemagne, le meilleur moment est celui quand la douleur se relâche et cela se voit sur le visage de la dame. Il y a également un joli accès de fierté. Bien mérité je trouve.

Il est difficile d'attribuer une étiquette à cette fessée si particulière. Elle ne rentre ni dans le registre du ludico-jouissif, ni dans celui des innombrables punitions de la production industrielle.

On dirait un genre de concours entre les protagonistes pour nourrir leur ego ! Voir une action pour faire jouir leur ego.

Pour ma part je ne me retrouve ni dans les compétitions, ni ai-je le désir de prouver quoique ce soit à mon homme, ni suis-je attirée par un dépassement de mes limites ou du moins leur exploration. En fait dans la fessée je fonctionne comme dans la vanille, l'affectivité m'importe beaucoup plus que le côté sensationnel...

680 L’infidélité punie par la fessée conjugale

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Ce n'est pas un poisson d'Avril...

...mais une petite fiction sur l'infidélité conjugale punie par la fessée. Elle date de plus de 100 ans, du 19 février 1893 plus précisément et a dû égayer et donner matière à rêver aux amateurs de la fessée et lecteurs du journal « La Lanterne » ce dimanche-là. Un joli texte, subtil et fort en rebondissements. A vrai dire je ne m'attendais pas à la chute.


MIDI.... MINUIT....

On entendit sonner, à l'horloge de bronze : Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix, onze, douze.. (Victor Hugo)

Évidemment, Montbarrey avait eu une drôle d'idée de rapporter une horloge à sa femme, en revenant au château de Serigny, après sa cure à Luchon. Et si vous me demandez pourquoi l'idée était drôle, je vous dirai que l'horloge était en bois très finement sculpté, ornée d'un balcon circulaire, avec des motifs représentant un chamois dans la montagne, et qui, suspendue dans la salle à manger, faisait très bon effet sur les toitures en peluche vert amande.

-Alors?.

-Alors, je suis obligé de continuer la description et de vous dire qu'à midi sonnant sortait de derrière le cadran un petit bonhomme qui, armé d'un bâton, arrivait par le côté cour sur le balcon. A la même heure, arrivait également sur le balcon, une petite bonne femme par le côte jardin. Tandis que l'horloge tintait ses douze coups, le petit bonhomme revenait sur le balcon avec la petite bonne femme, et alors la haine se changeait en amour. Il ne frappait plus son épouse avec son bâton —oh non — il lui témoignait, au contraire, sa tendresse d'une manière indiscutable, virile et toujours flatteuse pour une petite bonne femme en bois. Et tandis que la pendule sonnait à nouveau ses douze coups, le petit bonhomme besognait en cadence, de la plus gaillarde façon du monde.

Quand je vous disais que cette horloge était merveilleuse et que Montbarrey avait eu une drôle d'idée. Maintenant, je dois ajouter, en historien véridique, qu'à minuit, la salle à manger était toujours déserte et que, par conséquent, personne ne voyait jamais le deuxième tableau. La jolie Sylvanie Montbarrey —une sainte créature devant l’Éternel — était donc persuadée qu'il n'y avait qu'un tableau et, dans la naïveté de son âme, elle avait trouvé très drôle cette petite fessée conjugale qui ne dépassait en rien les limites de la plaisanterie permise entre gens non ennemis d'une douce gaieté.

Quant à Montbarrey — vous ai-je dit que c'était un vieux polisson ? — non, je me hâte de réparer cet oubli et de vous dire qu'il était un vieux polisson — il connaissait le mécanisme, lui, et alors, sous un prétexte futile, orange à chercher pour apaiser la soif, fringale à satisfaire, etc., etc. : souvent il se dirigeait avec sa bougie vers la salle à manger sur le coup de minuit moins quelques minutes, et alors, secoué par.les transports d'une joie convulsive, il assistait aux amours suggestifs du petit bonhomme et de la petite bonne femme. Décidément, il ne regrettait pas l'argent dépensé, et l'on travaille très bien à Luchon. Ainsi mis en gaieté, il était rare que Montbarrey rentrât dans sa chambre déserte ; instinctivement, machinalement, il prenait le chemin du nid où reposait Sylvanie, et celle-ci, admirant en elle-même la régularité pneumatique de son mari, avait remarqué que c'était toujours à minuit cinq — pas a minuit dix, pas à minuit un quart, encore moins à minuit et demi — mais à minuit cinq précises que son mari était lé plus aimable.

Bien entendu, Montbarrey ne confiait à personne le soin pieux de cette pendule utile et agréable, — agréable et utile, et tous les huit jours il la remontait avec une régularité qu'aucun événement n'était jamais venu déranger. Car, au fond, ainsi que je vous l'ai expliqué tout à l'heure, cette horloge réglait un tas d'exercices dans cet intérieur patriarcal.

Malheureusement, ou heureusement, — cela dépend du point de vue — notre châtelain fut obligé de partir pendant quelques jours en déplacement de chasse, et craignant que Mme de Montbarrey ne s'ennuyât, il pria le cousin Bertrand, de venir parfois déjeuner avec elle afin de lui tenir compagnie. Et le cousin Bertrand accepta avec joie, parce qu'il avait toujours trouvé que Sylvanie, en dépit de ses principes austères, était une créature fort désirable. Vous ai-je dit que le cousin Bertrand était un vieux polisson? Il y a comme cela certaines vertus qu'on retrouve à l'état héréditaire chez tous les membres d'une même famille. C'est ce que les savants appellent l'atavisme.

Or, un matin que le cousin Bertrand devait venir déjeuner, le valet de chambre François s'aperçut tout à coup que l'horloge, la fameuse horloge qui réglait tout dans la maison s'était arrêtée la veille au soir à neuf heures. Ah! l'on voyait bien que Monsieur n'était plus là! Le fidèle serviteur s'empressa de remonter la pendule, et de la remettre en mouvement, puis il acheva de dresser son couvert avec la satisfaction ,du devoir accompli.

A onze heures, suivant la coutume de notre vieille Normandie qui encore garde ainsi quelques usages de nos pères — ces géants — Bertrand arrivait, et s'asseyait côte à côte avec Mme de Montbarrey pour déguster avec elle en tête à tête la côtelette de l'amitié. Ah ça, qu'est-ce qu'il avait donc ce matin-là le cousin Bertrand ? Peut-être songeait-il que Montbarrey devait revenir le soir même et que, par conséquent, il fallait, pendant ce suprême matin, brûler ses vaisseaux. Je ne sais, mais il paraissait beaucoup plus émoustillé que d'habitude, cherchant sous la table le petit pied de sa cousine, effleurant le genou, tant et tant que le domestique François — vous ai-je dit que le domestique François était aussi un vieux polisson, en vertu de l'adage tel maître, tel valet — crut de son devoir de ne plus paraître dès le dessert, si bien que les audaces du convive ne connurent plus de bornes.

-Mon cousin, disait la pauvre petite Mme Montbarrey, très effarouchée de ces attaques ; mon cousin, prenez garde, si vous continuez, je vais être obligée de vous infliger le même traitement qu'à la petite bonne femme de mon horloger.

-Mais quel traitement, ma cousine ?

-Vous verrez cela sur le coup de midi, vous verrez !

Et elle jeta un regard vers le cadran, qui marquait midi moins quelques minutes, et songea en souriant à la bonne correction qui allait être administrée sur le balcon, ce qui sans doute suffirait pour servir de leçon à l'impétueux Bertrand, et le ramener à une juste compréhension des convenances sociales. Tout à coup, au moment où Bertrand fourrageait de plus belle dans les mèches d'une petite nuque qu'on défendait le plus vertueusement possible, le premier coup de midi sonna à l'horloge.

-Regardez ! s'écria Mme Montbarrey triomphante.

Bertrand regarda. Mais à la vue de ce tableau, au moins inattendu, Mme Montbarrey poussa un cri et devint pourpre, tout en fixant le balcon avec des yeux effarés et se demandant si elle était le jouet d'une hallucination. Mais qu'est-ce qu'il faisait donc le petit bonhomme en bois ? Mais qu'est-ce qu'il faisait donc, au lieu d'administrer la correction à la petite bonne femme?

Mais le cousin, très égayé par la vue de ce groupe. sympathique, s'écriait triomphant.

-Ah! cousiné, cousine, vous m'avez promis de m'infliger le même traitement qu'à la petite bonne femme! C'est vous qui l'avez juré!

Pendant ce temps, l'horloge en bois sonnait midi en un tintement prolongé. Et quand François, un peu gouailleur, fit une rentrée timide dans la salle à manger, après avoir longtemps tracassé la serrure, le petit bonhomme était rentré par le côté cour, la petite bonne femme par le côté jardin et Mme Montbarrey, très rouge, très décoiffée, était assise à une distance invraisemblable du cousin Bertrand qui lissait ses moustaches d'un air rêveur et un tantinet abruti.

» »

Le soir, Montbarrey revint de la chasse, et après s'être retiré un moment dans ses appartements, et avoir endossé une coquette chemise de soie à bouquets pompadour, il songea tout à coup qu'il était absent depuis cinq jours, et que c'était le cas ou jamais d'aller voir son horloge. Il prit donc sa bougie et se dirigea vers la salle à manger. Précisément, minuit allait bientôt sonner.

En effet, au premier coup, le petit bonhomme réapparut avec sa femme sur le balcon. Mais au lieu des transports de tendresse auxquels s'attendait Montbarrey il assista à une fessée beaucoup moins suggestive et qui le mit dans une rage épouvantable.

-Ah ! Sylvanie a osé toucher à ma pendule, s'écria-t-il. Eh bien, elle va voir ! Et cédant comme jadis à la contagion de l'exemple, il rentra exaspéré dans la chambre conjugale et administra à sa femme, bourrelée de remords et pétrifiée par l'angoisse, une magistrale correction.

-Ah, mon ami, lui dit-elle, entre deux sanglots ; je n'y comprends plus rien, c'est le monde renversé ; pourquoi diable as-tu changé de rôle avec le bonhomme de l'horloge? 

Richard O'Monroy.

681 Mémoires d'une éducation sévère 9

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5.1 Jour de courses

Depuis que Lucie avait aménagé chez Nadège ses désirs inavouables avaient encore subi une nouvelle modification qui la ravissait au point de se féliciter de son choix. La fessée réelle s’avéra toute autre que celle de ses rêves. D’abord cela faisait terriblement mal au point qu’elle éclata à chaque fois en sanglots sur les genoux à Nadège. En hurlant de douleur et de rage, elle se débattait et trépignait dans l’air comme si elle accomplissant une danse rituelle. La folle chevauché lui fit perdre infailliblement son arrogance et ses allures blasés et faussement héroïques. Elle n’aurait jamais soupçonné que sa résistance s’effriterait si facilement pour livrer un spectacle aussi grotesque et indigne d’une fille qui aimait se voir en révolutionnaire indomptable. Bientôt elle se sentait toute petite devant sa tutrice et un petit geste de Nadège en direction du martinet accroché en évidence suffisait pour rappeler Lucie à l’ordre.

Par conséquence elle passa beaucoup de son temps à une totale remise en question de sa personne. Il était facile de jouer à la meneuse de révolte quand il n’y avait aucune sanction qui plane et quand on ne courait aucun risque pour ses fesses. Elle regretta ses moqueries envers les autres filles, livrées à d'aussi strictes éducations qu'elle. Elle se rendit compte aussi que l’excitation dans ce jeu concernait moins l’état d’esprit ringard de ces filles que l’imagination des modalités et détails intimes qui causèrent la rougeur de leurs séants. Avec comme comble de trouble de pouvoir assister à d'autres séances punitives comme celle espionnée au supermarché.

Devenir soi-même une victime de l’éducation anglaise l’avait tentée, fascinée et poussée à commettre l’imprudence de s’abandonner de son propre gré dans les griffes de la pire des tutrices du village. Comme si elle voulait se prouver et en même temps à toutes les autres filles qu’elle possédait des facultés hors de commun.

La vraie révolte consiste à m’affirmer malgré un risque,

pensa-t-elle souvent pour s’encourager avant une punition. Mais au cours de chaque châtiment vint vite le point où elle fit face à la surestimation de sa propre nature en se demandant qui était cette Lucie qui suppliait sa tutrice de tout son cœur d’arrêter la déculottée, en essayant de la corrompre par des promesses de fille sage ou modèle.

Bientôt, quand elle devait remercier Nadège après une punition, elle manquait de moins en moins de conviction. Étrangement par le biais de la fessée elle eut de nombreux éclaircissement sur sa propre personne et sur son mode de fonctionnement. Dans ce sens les cuisantes expériences portèrent leurs fruits au grand étonnement de Lucie. Mais ce qui lui fit le plus grand bien, c’était une découverte une inespérée :

Ses fantasmes de se voir corrigée disparurent à vitesse grand V. Elle se sentait de plus un plus délivrée de sa harcelante passion qui lui avait dictée sa vie pendant des mois. Elle avait l’impression d’expier son inavouable secret en toute discrétion, chasser de son esprit la fessée par la fessée et retrouver ainsi la raison. Elle approuva les mesures éducatives de Nadège y compris qu’elle l’a traitait comme une insolente gamine en lui imposant d'humiliants exercices de modestie. Et surtout cette envie de se caresser en imaginant de vilaines choses se fit comme par enchantement de plus en plus rare

Je vais enfin pouvoir tourner la page.

Crut-elle au moins, naïvement, avant de retourner sur le lieu du « crime ».

Le jour des courses marque la première sortie de sa consigne. La matinée débute à peine et Lucie n’est pas mécontente car il y aucun risque de se faire repérer par ses copines qui dorment encore. Ah, la vertu des se lever tôt ! Le soleil, est-il aussi radieux à cause de la tenue endimanchée que Nadège avait vantée comme un chic indémodable pour jeunes filles sages ?

Lucie se demande où sa tutrice a pu trouver cette jupe plissée a carreaux écossais, le chemisier blanc cintré avec la petite cravate noire. Elle a dû dévaliser un antiquaire. Quand aux chaussettes longues et souliers vernis, elle sait bien que le ridicule ne tu pas. Par contre il attire les regards et des commentaires joviaux. Par conséquence au magasin Lucie se voit exposée à des compliments douteux :

Méconnaissable cette fille … Comme tes nouvelles allures te vont bien, ma chérie…tu as fait un excellant choix avec Nadège…

A suivre...

682 Liens de discipline domestique (159 ème édition)

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Au menu cette semaine : Spécial Pâques ! Prendre réellement du plaisir !

Quel enthousiasme (petit clip)

Voila qui change agréablement de ces messieurs constipés qui se chargent d'inculquer un discipline (douteuse !) à la gente féminine dans bien de clips. La panoplie à ce niveau est large. La «  gueule de guerre des sexes « , car toutes les mêmes comme leur a appris leur maman. Une tête : « La discipline est une chose sérieuse dont on ne plaisante pas » qui s'approche de l'obsession compulsionnelle et qui va souvent de paire avec un méticuleux fesseur métronome. Une position « je ne fais que mon devoir » et justement mon coco, cela n'est pas assez ! Pour ma part je regrette vivement le sadique cérébral qui ne s'ignore pas - parce que pour les autres cela ne manque pas - et qui sait se moquer copieusement de celle qui est encore tombée dans le panneau :

T'as qu'à t prendre à toi-même, isabelle !

Car effectivement certains besoin de punitions se basent sur la discorde entre ce que j'aimerais être et ce que je suis réellement.

Et rien de tel qu'une bonne fessée pour rééquilibres les ambitions démesurées.

Il semblerait qu'entre filles il y a plus de compréhension à ce niveau. C'est de la fessée saine et assumée. Celle qui applique ne doute pas du bien-fondé de son activité. Du vraiment libératoire à mon sens. Sans langue de bois. Et rien ne souligne plus un rapport d'autorité à mon ressenti que le regard enthousiaste de celle qui va l'imposer.

Tu va me le payer cher !


J'aime cette gêne qui s'empare de moi quand il s'agit d'affronter le regard satisfait de mon chéri qui parle en long et en large.

Que ça te serve de leçon isabelle !

avec comme sous-entendu :

Si ton comportement ne s'améliore pas, nous recommencerons quand besoin y est.

C'est toujours une étrange sensation de se trouver à l'âge adulte soit toute nue, soit partiellement déshabillée, les fesses rouges comme une écrevisse devant un autre adulte pour se faire sermonner avant d'être envoyée au coin. Il me semble compréhensible qu'il y a quelque chose de jubilatoire pour celui qui est le chef d'orchestre.


Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué. J'ai une certaine expérience de me déplacer avec une culotte ou un string autour de mes chevilles. Avec une robe soulevée et coincée dans un porte-jarretelles. Avec une jupe droite ou un jeans baissé.

Le tout pour que mon fessier reste bien en vue.

Je pense qu'il serait absurde de cherche l'effet éducatif dans cette « démarche ». Celui qui punit se fait plaisir et je trouve que c'est bien mérité après ses efforts de me tanner la peau de mes fesses pour mes insolences et autres bêtises. Par contre, je n'ai aucune expérience du savon dans la bouche et je n'y tiens pas de l'avoir. Hors de question de jouer avec ma santé pour le bon plaisir. Nous rentrons là dans ma définition perso du sadisme :

Ce qui est dangereux pour la santé d'autrui...


La fessée P a mauvaise réputation chez pas mal d'adeptes de « la vraie fessée », celle qui claque fort et qui fait mal. Peut-être parce qu'elle manque d'éléments sadiques. Peut-être parce qu'elle est décidément trop surjouée de la part des dames. Peut-être parce qu'il faut du courage pour admettre que les tenues - on ne peut plus caricaturales - s'accompagnent parfois de drôles de sensations chez certaines personnes.

Comme le pantalon qui commence subitement à serrer le monsieur.

L'effet qui me fait tant sourire (enfin grimacer vu les circonstances) quand mon chéri, après m'avoir copieusement corrigée affiche une indécente bosse sous son jeans. De l'autre côté quand je me promène dans une jupe courte sans culotte en dessous, surtout quand on fait une marche en pleine nature, j'aime beaucoup le titillement des petits et grands coups de vent. Bref - bien que cela soit quelque peu ridicule – l'ambiance P arrive souvent parfois à nous « émouvoir » malgré nous. Sans oublier que j'adore quand mon chéri me fait la morale que je regarde de telles productions au lieu...

...de te consacrer sérieusement à tes écrits sur la discipline domestique.
Sur mes genoux isabelle !

Tout de suite mon chéri...

N'oublions jamais que le fantasme de la fessée comporte bien souvent une poésie sous-entendu qui lie justement une morale de rigueur à une forte excitation sexuelle... disons dans son sens large. Il n'est pas un hasard que Freud, perspicace comme toujours, parlait de la morale des sphincters.

Je saurais te guérir de tes élans pervers, isabelle !

Ooooh ouiii mon chéri !


Les rituels basés sur les tapes sur les fesses de la dame pour stimuler la fécondité sont répandus dans bon nombre de cultures. Et on imagine sans le moindre mal la joie des petits et grands garçons pour profiter de l'occasion de s'approcher d'une fille ou dame secrètement désirée. Bon, parfois cela va un peu trop loin à mon goût et je n'aimerais pas être à la place de la jeune dame. Notons que dans certaine cultures (comme en Allemagne) on laisse à quelques occasions l'initiative aux dames. Par exemple pour le carnaval de « veilles dames » (Altweiberfastnacht) dans lequel les messieurs se promènent avec une cravate et les dames sont invitées de la couper. Acte hautement symbolique aussi et quelle honte pour le monsieur de se trouver à partir d'une certaine heure avec la cravate intacte.


Il s'agit en fait d'un petit cadeau ... pour moi à l'occasion de Pâques. Ben oui, il m'arrive de recevoir de jolis dessins. C'est tellement mignon que j'ai envie de le partager. Merci à l'ami Geff !

Je vous souhaite à tous et toutes de joyeuses Pâques !

Solide travail (petite série)

Joli coup de pub (petit clip avec plein de fesses rouges)























683 Goûter à une punition pour de bon (Lundi cinéma) !

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Et subitement ce n'est plus un jeu !

Il se peut que ma fantaisie emporte sur l'histoire qui est raconté dans ce clip et qui se compose malheureusement que de quelques extraits. Toutefois il me semble qu'il s'agit pour une fois d'un scénario d'une belle subtilité qui va plus loin qu'un simple tapage de c...l plus ou moins interminable, plus ou moins vicieux, plus ou moins marquant.

Ici se mêle habilement la thématique de pratiques ludiques et avec celles censées d'antan de corriger les mauvais comportements.

Nous avons une jeune dame qui sous ses apparence de plus sages voue secrètement une passion aux BDSM. Autant pour se cultiver au travers livres que pour y participer avec des instruments et tenues particulières. Démarche qui me paraît assez crédible. Moi aussi je suis passée par là étant très jeune. Me trouvant avec mon besoin de punition, je m'y croyais à la bonne adresse. Mais bon, autant que je trouve un certain attrait dans les tenues cuir et vinyle pour booster mon narcissisme, autant que je ne me retrouve pas dans les codes, ni dans les rituels BDSM. De plus je suis insensible à la poésie de l'appartenance et quant aux colliers j'ai un faible surtout pour les perles. Bref, malheureusement pour la jeune dame son secret vient d'être découvert par un sévère monsieur qui pourrait être son père, oncle ou un autre proche.

Brandissant les preuves en main, il estime le moment venu pour une sérieuse discussion !

Quelque peu outré par ses trouvailles, notamment un solide strap en cuir, il lui fait part de son avis sur la jeune génération. Selon lui, elle a tendance à considérer le BDSM comme une forme de sexualité coquine en vue de bien s'amuser, tandis qu'à son époque on se servait des instruments comme justement ce strap pour les mesures disciplinaires.

Concluant que le comportement de la jeune dame mériterait une vraie punition !

Constellation fantasmatique qui retrace parfaitement mon dilemme de jeune célibataire. D'un côté j'aimais me projeter dans les contextes de plus délirants autour de la fessée. Par exemple me retrouver en tenue super sexy sur les genoux d'un beau prince charmant pour qu'il m'échauffe copieusement le derrière avant de passer aux choses sérieuses. De l'autre l'idée de me faire pincer en rentrant à la maison pour non-respect d'un couvre feu, me semblait encore plus émoustillant que les claques sur les genoux du prince. Deux conceptions distincts pour mettre en relief le fantasme de la fessée.

L'approche-jouissance » à la recherche de plaisir charnel et l'approche-défi » qui brave un interdit pour se faire punir.

Évidement en réalité les choses ne sont pas aussi simples. On n'est pas « l'une ou l'autre ». On est l'une et l'autre, mais aussi toutes les nuances entre les deux. On passe d'une vision de plus ludique à une autre qui se veut de plus sérieuse. Voila qui rend si difficile de présenter notre fantasme en vue de le réaliser à une autre personne. Et si on n'ose pas dévoiler les non-dits dans le moindre détail on risque de se prendre une grosse fessée... littéralement.

Pour couper court à toute confusion, il me semble utile dans la discipline domestique de ne pas confondre les registres. Rien n’empêche de recevoir une éducation de plus stricte et sérieuse de la part de son compagnon, mais aussi de se garder des plages fantaisistes et ludiques. Nous sommes entre adultes...

Bref, il est rare que je puisse m'identifier aussi bien à un scénario de clip. Ici tout va pour le mieux. J'adore la touche d'originalité punitive du monsieur qui fait lire à haute voix à la jeune dame la littérature qu'il juge répréhensible. Sorte de sadisme de bon goût à mes yeux qui demande un habile discours habile de la part monsieur pour le présenter comme une mesure éducative indispensable.

Je n'y manquerai en aucun cas d'en parler à mon chéri  en comptant sur son imagination !

684 Mémoires d'une éducation sévère 10

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5.2 Jour de courses


Les voisines sont une plaie. Mais il faut leur sourire, répondre avec respect, se plier, faire des courbettes, sinon c'est la déculottée...

L’épreuve du rayon martinet se passe bien. Pas le moindre frisson de plaisir insolite, pas la moindre manifestation d'humidité sous la culotte blanche en coton. Ni la moindre tentation de glisser la main sur le cuir des lanières qui se tendent vers un potentiel acheteur. Rien à signaler, tout vas bien. C’est jour de fête. Comble de chance aucune jeune fille au magasin. Lucie se sent revivre.

Il ne manque que le gruyère râpé dans le chariot pour le gratin de midi. Il lui tarde de rentrer au plus vite. Mais Nadège est bavarde et semble de mèche avec la crémière. Cela parle de tout et de rien. Lucie est assez honnête d’admettre que pour suivre une discussion entre ses amies et elles, cela doit être aussi barbant pour une personne extérieure de leur cercle. Elle se croit tellement adulte en ce moment, malgré son accoutrement de collégienne attardée. Elle est devenue complice des grandes, elle a saisie leur secret. Les adultes sont des grands enfants qui s’entourent de manières bien codées. Il suffit en fait de comprendre ce langage pour se glisser parmi eux. Elle sent le secret de la maturation.

Mais d’où vient cette épouvantable odeur ?

Elle a prononcé sa pensée à haute voix. Le regard de Nadège la fusille. Lucie vient de commettre son premier faux pas en public sans l’avoir voulu. Les effluves de la maturation du fromage ont provoqué une malheureuse confusion entre réflexion et mémoire olfactive. Elle revoit son pire souvenir. Cette fois-ci ce n’est plus une connaissance lointaine qui s’attire les foudres de Nadège, mais c’est elle.

Lucie que dois l’entendre de ta bouche ?

Lucie rougit, pas pour la bêtise qui lui vaut la réprimande, mais parce qu’elle connaît trop bien la suite de l’aventure.

Je crois que j’en connais une qui n’aura plus froid sur les fesses sous sa petite jupe dans un petit instant

, dit la vendeuse avec une malignité joyeuse. Ses yeux crachent du feu tellement elle s’enflamme à l’idée d’assister à un beau spectacle.

Si j’avais seulement le martinet dans mon sac à main,

s'exclame Nadège.

Je te signale notre rayon de discipline. Tu trouveras sûrement ton bonheur. Si tu veux je peux vous accompagner pour les conseils.

Nadège accepte l’offre généreuse et suit la crémière en tenant Lucie par une oreille. Elle est une cliente exigeante, se fait expliquer les nouveautés, prends des renseignements sur la qualité du cuir, évalue la longueur des lanières et insiste même sur les questions d’entretien pour garder l’instrument dans un état impeccable. Bref, elle est très difficile et rien ne semble lui convenir. La vendeuse ne lâche pas prise et lui confie enfin que le magasin vient de recevoir une nouvelle collection « plus mode » pour « tenter plus les jeunes filles » par de modèles « branchés».

La surprise est de taille quand elle déballe l'étonnante panoplie. Il y a toutes les coloris y compris du rose et du fluo et comme clou de l’assortiment, du cuir imprimé jeans, façon stone, bleu et lavé.

Elle sont trop chou Lucie. Tu ne trouves pas ? Choisie celui qui te branche le plus. Mais je sais déjà ce qui te ferait le plus de plaisir. Et si nous prenions du jean bleu ? L’effet usé ne tardera pas avec toutes tes bêtises.

Lucie se demande si Nadège ne se moque pas d’elle en imitant le langage entre copines. Avec Nadège on ne sait jamais. Elle reste un mystère à part entière.

Sa tutrice se tourne vers la vendeuse :

Tu sais entre Lucie et le martinet, c’est une histoire d’amour. Elle le réclame sans arrêt.

Devant le rayon fromage, en plein courant d’odeur Lucie doit se pencher sous le bras gauche de Nadège qui la tient fermement. La tutrice se contente de relever la jupe de sa protégée et de baisser sa culotte. Le derrière de Lucie apparaît pour tester un martinet de la collection « nouvelle génération ». Les voisines présentes au supermarché arrivent pour parfaire leurs connaissances. Le bruit de la fessée témoigne de l’excellente qualité de la marchandise et les marques qui se dessinent vantent le cuir d’une vache sélectionnée qui n’a pas laissé sa vie inutilement. Au sujet de l’efficacité du dispositif disciplinaire, les cris enragés de Lucie sont la meilleure publicité pour convaincre un acheteur hésitant.

La fin de la fessée se passe sous un applaudissement général. Difficile d'évaluer la cause : soit une Lucie qui doit de préparer à rentrer la culotte baissée avec la jupe épinglée au chemisier (décidément on en trouve de tout dans ce commerce rural), soit un produit qui su convaincre les ménagères avisées. Nadège prononce le mot final pour lever la séance tuperware :

Ceci n’était qu’un avant goût, ma chérie. Attend que nous soyons rentrées à la maison. Tu prendras ta médecine toute nue.

Qui s’étonne qu’une frénésie de consommation s’acharne sur le rayon discipline. Notre héroïne se voit même offrir un bon de réduction pour l’achat d’un deuxième martinet.

Tu devrais piocher dans ta tirelire. Une telle offre ne se refuse pas,

dit Nadège pendant que Lucie s’excuse auprès de la crémière pour son comportement inadmissible, bien contrainte en plus de la remercier chaleureusement pour sa générosité.

Le soleil est encore plus radieux quand la tutrice et son élève quittent le magasin. Visiblement la démarche étrange de Lucie, occasionnée par la culotte baissée, renforce sa bonne humeur.

684 La mère-fouettarde vous écoute

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A la recherche d'une déculottée

Un besoin de punition prend parfois de drôles de chemins. Ce n'est pas comme communément supposé une culpabilité qui assassine. Déjà à conditions que sentiment de culpabilité y est. Alors disons qu'il s'agit plutôt un truc qui dérange. Une action, un incident de la vie courante, une parole prononcée à la légère que l'on souhaite oublier et qui ne nous sors pas de la tête. Qui reste collé dans notre préconscient, prêt à surgir à n'importe quel moment.

Je n'aurais pas dû... mais qu’est-ce qui m'a pris...quelle cruche que je suis....

Un besoin de punition se conçoit donc (aussi) comme un terrible mécontentement de soi. D'avoir l'impression de ne pas avoir été à la hauteur (de mes ambitions, de mes espérances), de m'avoir fait avoir bêtement par une collègue de travail, une « copine » qui ne me veut pas de bien. D'avoir accepté un truc qui ne me plaît pas du tout. Toute la gamme des manques de courage. Le sentiment de m'avoir donnée en spectacle, d'avoir frôlé le ridicule, voire avoir mis le pied dans le plat au grand amusement général.

En gros notre amour propre a pris un coup, car au lieu de la revalorisation narcissique espérée, nous avons récolté l'échec.

Alors oui, l'idée de se débarrasser de ce mal-être dans sa peau moyennant une bonne fessée est plus que tentant ! A ce niveau je suis loin d'être la seule qui aime envisager les choses de cette manière.

Il me semble que la fantaisie de la fessée magique qui office comme un coup d'éponge hante bien de personnes.

Je le vois dans mon entourage. Une bonne partie de mes copines a émis à un moment ou à un autre de sa vie une variante de cette fameuse phrase bien connue chez les adeptes de notre sujet :

Je mériterais une bonne fessée !

Ces copines, pour certaines flirtant avec le BDSM soft et chic, style paddle en cuir rose, menottes en peluche et petit appareillage de massage, ne me semblent pas attirées érotiquement par la fessée qui ne plaisante pas.

D'ailleurs quand je relève leurs dires, aucune d'elle semble associer à sa petite phrase un jeu érotique.

Ne cherchons pas pour une fois à comprendre la construction fantasmatique qui agit à l'abri de la conscience. J'ai une réputation de bonne écoute, sans pour autant me laisser vampiriser. Ce qui veut dire concrètement que je donne mon avis avec franc parler. D'ailleurs j'ai parfois (mais pas pour tout le monde) l'impression qu'une personne qui nous livre ses confidences sans retenue, baisse en quelque sorte son froc devant nous pour se préparer ainsi à la déculottée. Bref, il y a quelque temps, agacée par la mauvaise foi d'une jeune dame qui n’arrêtait pas de se lamenter, moi aussi je me suis laissée aller.

Mais qu'est-ce que tu veux que je fasse ? Te donner une fessée ?

Elle a marqué un temps d'arrêt. En rougissant. Puis elle a continue à parler, visiblement « émue » par mes paroles. Je n'ai pas creusé plus le sujet qui nous passionne. Par contre j'en ai parlé plus tard à mon chéri. En rigolant, il m'a donné le conseil de bien me regarder dans la glace. Il est vrai que depuis que j'ai chassé mon look « Barbie », j'ai parfois des airs, surtout quand je suis agacée, d'une authentique mère fouettarde. Et je me suis tout de suite souvenue quand j'étais très jeune, de mon attrait pour me « confesser » auprès des dames avec une allure de mère-fouettarde. Pour moi il n'y a aucun doute, il y a, du moins inconsciemment, une recherche de fessée dans une telle démarche.

685 Liens de discipline domestique (160 ème édition)

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Au menu cette semaine : Fantasmes pas sages


Ce n'est pas le top du poétique, mais un choix de plus judicieux. Une montée dans le dos qui abrite et devant un décente qui permet une vue imprenable sur ce qui arrive. Mon chéri adore la « fessée joie de vivre » en pleine nature. Enfin, d'autres choses en pleine nature aussi, fort heureusement ! Et à vrai dire je nous imagine à chaque fois surpris par des promeneurs bienveillants sans être collants. Style, un tout petit :

Elle n'a pas été sage la petite dame.

Un truc pour mon chéri (petite animation)

Rien n'est plus beau que les mains d'une femme dans la farine !

En voyant ces images ma première pensée va vers la magnifique chanson de Claude Nougaro, hélas un peu trop rapide pour faire une strip-tease dans la règle de l'art. J'imagine les yeux de mon chéri pendant que je m'applique pour lui faire une belle pizza maison. Mon oreille pointée vers lui pour écouter ses confidences coquines en utilisant à ma manière la technique de la psychologue Sarah White pour délier la langue d'unmonsieur :

Pour les hommes, voir une femme nue peut vraiment aider à se concentrer, à regarder profondément en eux-mêmes et à dire ouvertement leur opinion.

Perso, je doute du conseil et de l'expérience je dirais que je risque de me faire rouler dans la farine avant de finir ma pizza....


A priori, il y a tout pour me plaire. La déco, les chaussures et autres vêtements de la dame. Et même sa coiffure. Je m'y crois presque en présence d'une de mes copines allemandes. (Après vérification, il s'agit bien d'une dame allemande.)

Et le bandeau ?

J'ai essayé, il y a bien longtemps. Seulement que le charme n'opère pas sur moi. Et je crois savoir pourquoi. En fait j'ai toujours choisi mes fréquentations avec beaucoup de soin et avant de m'engager avec un monsieur dans une constellation exotique, j'ai d'abord testé ses aptitudes à la vanille sous toutes les coutures. Petit exercice que je trouve de plus éloquent. Ajoutons que je suis assez méfiante et il n'est pas facile de gagner ma confiance. Il faut donc savoir s'y prendre avec moi. Surtout que je n’accepte aucune forme de pression et si cela ne convient pas, je laisse tomber le monsieur sans états d'âme. Des messieurs il y a des milliards sur cette terre !

Bref, une fois ma confiance acquise... je fais confiance les yeux fermés.

Donc le bandeau ne changera plus rien. Je pense que bien de femmes sont un peu comme moi.

J'en déduis donc que le bandeau devrait dévoiler ses charmes le mieux avec un quasi inconnu...


Expression de mon homme prononcée dans la bonne humeur. Puis, cette sonorité caractéristique je la connais. Étant très bricoleur et étant très manuel mon homme ne manque pas de force. Enfin, cela se calme un peu avec l'âge. Mais loin de moi de prendre même une très courte séance de ce calibre à la bonne rigolade comme la dame. Je suis admirative en quelque sorte devant sa résistance. Voila qui prouve bien que la fessée sensationnelle ne manque pas de charme pour bien de personnes...

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !





















687 Faire rougir un beau popotin (Lundi cinéma)

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Un petit clip qui donne envie...

…de tendre son fessier à ce monsieur. Accessoirement il y a une fessée - sans excès - à prendre. Mais cela reste un détail, car ce gars sait visiblement mettre une dame en valeur. Et par extension aussi s'y prendre avec les filles, car il n'est pas à son premier coup si j'ose dire. Le résultat est si beaux qu'il me semble assez facile de convaincre une fille pour y participer en lui montrant les résultats anciens. Même si la fessée - à priori - n'est pas son truc. De quoi à ravir la jeune dame à juste titre quand en fin de séance elle se regarde dans la glace. Il est bien connu :

Pour être belle il faut souffrir !

Voilà un petit sujet pour rompre avec certains stéréotypes et pour jeter une autre lumière sur notre passion. Il serait erroné de réduire ce joli fantasme qui est la fessée à un acte exclusivement au service de la libido.

La fameuse dame complètement dé...chaî...née après une rude séance de claquement sur son fessier...

benoui, cela existe. Du moins dans les films P. Puis, je me fie pas toujours à ce que ce se dit entre filles. Il est mal vu de ne pas « orgasmer » à tout bout de champs et par conséquence les excursions aux pays exotiques sont presque toujours vantées comme un comble d'extase. Alors moi, après une bonne fessée, avec mon sacré mal au c...l, je préfère me taire et me cacher au fond du coin dans lequel je suis envoyé.

Tu n'as pas honte, isabelle ?

Euh... non !

A lire attentivement ce disent ou qu'écrivent certaines dames, on y trouve souvent une petite trace d'un contexte qui semble discréditer la thèse de l'excitation « mécanique » et de la reléguer au rang d'un mythe pour faire plaisir aux messieurs.

Bref, il y a feu au c...l, mais les sensations par devant proviennent d'ailleurs...

Personnellement j'ai l'impression que la plupart des filles jouissent de leur narcissisme. Comme celles qui décrivent minutieusement le nombre des claques, le nombre et la nature des instruments, les pauses et reprises pour ne laisser qu'une seule conclusion au lecteur :

Elle a des fesses en béton cette petite dame !

Voyons ce qualificatif dans son sens littéraire. Un fessier ferme à souhait qui ne connaît pas l'ombre de cellulite. Voila vers où pointe vraiment le fantasme de la fessée, une exaltation de la personnalité. Je dirais que nous nous trouvons en face d'un véritable exploit féminin qui sait habilement lier exaltation d'une instance psychique à une exaltation sensuelle. A se poser la question, si analoguement les messieurs arrivent à jouir en roulant les mécaniques par exemple...

Pensons aussi aux dames qui comme les assidues des boites nuit font du quantitatif. Il est fou ce que l'on apprend à l'occasion par ses copines sur les messieurs que l'on ne connaît même pas encore. Si ce n'est pas un culte de sa propre personne de détailler les petits secrets de ses amants (ou fesseurs!), je ne m'y connais pas. Un véritable tableau de chasse. Puis, il y a aussi celles comme...moi. Si je prend plaisir de me laisser éduquer par mon chéri, c'est parce qu'il m'impressionne. Par son savoir, par ce qu'il sait faire. Par son sérieux, par son sens de famille, par ses qualités d'amant... aussi.

Mais surtout parce qu'il est constamment au service de mon narcissisme.

Hein oui, quand on loue mes bonnes manières, ma bonne éducation, l'info se transmet aussitôt dans ma petite culotte. Ceci dit, nous assistons dans ce clip à un joli bruitage de la part de la dame sans toutefois de savoir quelle est la cause exacte de ses gémissements...

688 Tapage nocturne

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Ou comment faire taire une dame trop bruyante

La fessée fait partie des théories sexuelles dites infantiles, en gros il s'agit de la vision de l'enfant sur ce qui se passe entre adultes. Pour ma part quand j'étais encore très petite, j'ai dû sûrement entendre mes parents pour imaginer que les fort soupirs de ma maman étaient les résultat de claques sur ses fesses. Depuis j'ai appris comment se passent réellement les choses entre adultes. Toutefois m'est resté un goût pour le ébats fort bruyants. Veut dire que l'on m'entend de loin, ce qui ne convient pas à pas mal de messieurs. Mon homme apprécie, mais ne souhaite tout de même pas faire profiter tout le monde de l'écho des sensation qu'il me procure. Et quand je suis montée la première fois chez mes parents avec lui pour nous coucher dans ma chambre de jeune fille, j'ai vu le regard amusé de ma maman qui parlait en long et en large :

Si vous croyez que ma fille va se comporter sagement chez ses parents, vous faites fausse route !

Certes, à l'adolescence quand s'est réveillé mon intérêt pour les princes charmants, mes parents en prévision m'ont acheté un lit particulièrement solide et surtout qui ne fait pas de bruit. De plus, étant très cools (comment ai-je pu adorer ce mot autant quand j'étais ado ?), il ne posait aucun problème que j'amène mes amoureux à la maison. On gardait un petit prétexte, me faire réviser les maths jusqu'à tard dans la nuit, parfois jusqu'au petit matin. Personne n'était dupe, car mon enthousiasme pour les maths était facilement... audible. Aussi mes parents ne sont pas le genre de personnes qui trouvent un malin plaisir pour imposer les visites de contrôle. Ils me laissaient une paix royale.

Mon chéri avec son sens pratique a tout de suite remarqué les avantages de mon lit. Étant assez discret et pudique il n'aime pas se donner en spectacle. Vu le lieu il a du aussi imaginer une certaine retenue de ma part. C'était mal me connaître. Je me suis laisser aller comme au bon vieux temps. Le pauvre !

Le lendemain matin, il a mis du temps pour oser sortir de notre chambre pour... affronter la bonne humeur de mes parents.

Car effectivement, vu mon entrain et malgré l’inexistence de grincements de mon lit, tout le monde était au courant dans le moindre détail ce qui s'était passé la veille. Bref, mon homme a profité de la première absence de mes parents, pour m'appliquer....

...une punition de taille pour mon comportement éhonté.

Là aussi j'ai fortement crié, mais pour d'autres raisons. Et plus tard, à table avec mes parents, je n’arrêtais de gigoter, tellement que j'avais encore mal aux fesses. Ce qui n'a pas calmé mes ardeurs la nuit suivante. Bien au contraire. La fessée disciplinaire n'avait pas manqué son effet de booster de libido et j'ai montre encore moins de retenue cette fois-ci.
Exaspéré, mon chéri le lendemain s'est absenté...

...pour faire un petit achat surprise, adapté à la situation.

Habituellement il entend par là un instrument d’appoint. Étant en Allemagne, je m'attendais donc à un bon et solide, mais néanmoins souple Rohrstock (une badine) comme on en trouve facilement dans chaque bonne jardinerie.

Il est très respectueux de coutumes locales mon homme...

Agréablement inspirée par les événements à venir, j'ai profité pour papoter avec mes parents. Le soirs venu, avant de me coucher, je suis passée dans la salle de bain pour procéder à un soigneux rasage de mon entrejambe pour donner encore plus d'idées à mon chéri qui aime tant la peaux de bébé chez les grandes filles. Puis je suis allée le rejoindre. En rentrant dans ma chambre, j'ai vu tout de suite sur le lit un gros pot de vaseline et … un bâillon boule ! Voila qui me fit rire de bon cœur et ajouter un grain de plus à mon humeur déjà excellente.

Quel programme mon chéri ! Mais pourquoi veux-tu mettre de la vaseline sur le bâillon ?

A suivre...

689 Liens de discipline domestique (161 ème édition)

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Au menu cette semaine : Fantasmes des filles


Un clip qui a fait le tour du net. Peut-être parce qu'il se passe de la composante sadique, veut dire l'intensité exagérée de bien de productions industrielles. Peut-être parce que le monsieur alterne claques avec caresses. Enfin, ces dernières, comme il me semble et surtout selon mes goûts perso, sont quelque peu maladroites. Mais bon, c'est l’intention qui compte. Peut-être aussi parce ce clip débouche sur un fantasme qui plaît à beaucoup de filles : L'inversion des rôles sur un mode féminin ! Car après avoir reçu quelque claques pas bien méchantes sur ses fesses, c'est elle qui va...

mener le monsieur à la baguette ! Littéralement.

Fantasme de contrôle, décider de la jouissance d'un monsieur, l’amener le joyeux grand garçon sur un terrain plus adulte que la simple fessée. Bref pas toujours facile la vie d'une fille pour accorder son rythme avec celui du monsieur. Castration symbolique, ici sur un mode oral, voilà qui prouve que les cinquante nuances ne font rien d'autre que retracer en quelque sorte l'imaginaire profond de bien de filles.


C'est le truc de mon homme. Il aime beaucoup me pencher. Sur les tables, sur son bureau, sur un dossier de canapé, sur le plan de travail de la cuisine, sur le capots de la voiture, sur un tronc d'arbre en pleine foret. En gros, sur tout genre d'objet qui permet de mettre une dame dans une position qui facilite … non seulement de la fesser. A conditions que l'objet de son choix ne manque pas de confort pour moi.

En voyant ton blog on croirait que je passe mon temps à te fesser, isabelle !

Effectivement, parce que le reste je ne l'aborde pas trop. Même si je dois admettre qu'il s'y prend très bien. Et surtout qu'il ne considère pas « ma participation » comme faisant partie des devoirs d'une dame chérissant la DD. Il est très respectueux envers mes envies. Comme moi aussi d'ailleurs envers les siennes, car comme bien connu, un homme n'est pas une machine. Mais disons qu'une excellente entente vanille est indispensable à mes yeux pour « me laisser entraîner dans une relation éducative » qui vise la peau de mes fesses.

Décidément tu cherches à te faire plaindre, isabelle...

Mais non ! Déjà, m'attacher n'est pas son truc. Ni le mien. Il aime beaucoup me laisser la possibilité de bouger. Puis, contrairement à ce qu'un fantasme d'immobilisation inspire à certaines personnes, c’est-à-dire une prise « à sec » parfois plus rapide qu'un ciment minute, pour notre part nous aimons plutôt la lenteur, la douceur. Ce qui ne nous empêche pas de profiter de tous les « points d’accueil » de mon corps. Bref les adeptes de la DD sont pour la plupart du temps comme monsieur et madame tout le monde...

...plus registre P fait maison que raffinement BDSM !


Notre époque n'a rien inventé, car des tels lieux existaient déjà il y a bien longtemps. Voila qui prouve que l’ingéniosité des dames en quête de pimenter leur vie intime s’avère fort efficace. Pour ma part je vois l’intérêt d'une telles association tout de suite. Être mieux comprise dans mes désirs et leur satisfaction, car il s'agit d'autres dames, savoir exactement ce qui va se passer et surtout ne pas courir le risque de tomber dans les mains d'une personne malveillante. N'oublions pas il y a plein de pervers qui rodent autour des postérieurs à fesser !

Dans mon bureau, isabelle. Et que ça saute...

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !
























690 Fessée publique dans une grande école française (Lundi cinéma)

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Ces événements qui marquent une vie

Une petite séquence très touchante qui dénote de la production industrielle et aussi de ce qui se fait habituellement chez les amateurs. Une sorte de défi en apparence qui met en scène une fessée dans un lieu public.

Le charme du risque de se faire pincer !

Voila qui me rappelle mon chéri et ses copains, très jeunes adultes vers la fin des années 70 qui ont tous une anecdote à raconter sur le fait de faire l'amour dans un lieu public. A croire qu'il s'agissait à l'époque d'un rite d'initiation pour rentrer dans le monde des grands. Je pense l'initiative pour un tel truc provient presque toujours du monsieur. Moi aussi j'ai eu parmi mes princes charmants, bien que sérieux sur tout point vue, des amateurs de telles performances.

Alors oui, pourquoi pas ?

Je ne suis pas particulièrement pudique et ayant le sens pratique j'ai cru réveiller en acceptant de participer à un tel exploit, une performance libidinale remarquable chez le monsieur. Seulement je ne savais pas à l'époque que le stress produit des effets le plus néfastes sur un monsieur. J'ai donc mieux compris sur le tas le défi dans la situation. Arriver à faire l'amour à la fille (techniquement je veux dire !) malgré un stress d'enfer de se faire pincer. Par contre et c'est là que les choses deviennent intéressantes quelques claques sur les fesses de la dame, en soulevant sa jupe et en baissant un peu sa culotte dans une situation semblable, produit un extraordinaire coup de fouet sur ce qui se trouve sous le caleçon. Par conséquence... 


...j'ai un regard de plus positif sur la fessée rien que pour la façon qu'elle met le monsieur en appétit.

Puis, un monsieur qui ose dans un contexte délicat, dévoile ainsi un côté mâle dans le sens de prendre une belle initiative, de créer une jolie aventure pour la dame dont elle se souviendra toute sa vie. Savoureuse anecdote qu'elle puisse raconter un jour en rougissant à sa fille, devenue grande pour sa part aussi :

..tu sais un jours ton papa m'a troussé la jupe, puis baissé mon jeans et mon string dans un amphi pour me donner une petite fessée...

Romantisme entre filles. J'ai eu droit pour ma part aussi à quelques souvenirs de la part ma maman. Honni soit qui mal y pense...

691 Femmes à lunettes

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J'en fais partie....

...et je partage aussi la passion de la petite dame de mon illustrationpour les livres. Enfin, enfant de la première génération ordinateur, machine merveilleuse qui a fait apparition chez nous au milieu des années 80, je préfère nettement les pdf (pour leur côté pratique de manipuler le savoir) aux livres physiques. Sans que cela ne m'empêche de trouver un charme fou aux messieurs d'un autre âge, comme mon papa ou dans une gamme plus jeune mon homme, qui passent la plupart de leur vie au milieux d'une vaste bibliothèque. Notamment quand y rode un esprit « Faust », ce personnage inventé par Goethe, dépassé malgré tout son savoir par une irrésistible attirance pour l'éternel féminin.

Et de suite s'impose le parallèle avec les fantasmes autour de la fessée.

Tantôt ils font bon ménage avec ce qui est raisonnable en nous, tantôt ils nous embraquent dans un autre univers qui nous paraît tellement irraisonnable. Bref je me sens à la bonne adresse.

J'aime l'odeur de la cire fraîche sur les étagères et sur le parquet du sol. Et pour me faire frissonner copieusement, il suffit que je sache que quelque part dans cet univers d'un autre âge se trouve une solide badine (mon romantisme allemand) ou un martinet de bazar (mon romantisme français) qui n'attend que mes mauvais comportements pour sortir de sa cachette et de s'appliquer sur mon derrière. Voila mon Méphistophélès à moi! 

Il en va donc de soi pour moi, autant pour exprimer mon enthousiasme pour le lieu que pour la personne qu'y travaille que je fasse deux fois par an de fond en comble la poussière. Dame d'une autre ère moi aussi, je me choisi une garde-robe adéquate. Une robe légère, hauts talons et comme sous-vêtements toute la panoplie de la parfaite séductrice de l'âge d'or de la discipline domestique. Alors la poussière, je la fais devant les yeux de mon homme qui ces jours-là manque souvent de la concentration. Bon, je me renseigne bien avant et j'opte pour une journée creuse dans son planing. Il lui arrive de me demander de retirer ma robe quand il a des envies plutôt sages. D'autres fois...

...il me souhaite parée rien que de chaussures hautes, d'un petit bijou intime et de mes lunettes.

Dans ce cas, je le sens de l'humeur entreprenante et je sais déjà qu'il faudra finir mon grand ménage un autre jour. Je me souviens toujours quand il m'a parlé pour la première fois de sa fascination pour...

.les belles dames qui savent couper le souffle d'un homme en enlevant leurs lunettes.

Et moi ne le connaissant pas trop bien encore, j'ai répondu ce qui me passait par la tête, un truc comme :

Tu ne serais pas en train de me demandes une sucette là ?

Mon manque de romantisme et mon sens pragmatique l'a fait beaucoup rire, mais il a surtout apprécie que sans trop attendre réponse j'ai pris les choses en main. En imaginant qu'il me mette pour mon audace sur ses genoux pour une manuelle fessée de plus claquante. Mais nous étions pas encore assez intimes à ce moment-là pour élargir notre vanille à ce point !

692 Dominatrice improvisée (Petite fiction; réédition)

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Un texte hard à ma façon

Il me regarde avec étonnement. Les sangles de cuir doux entre mes mains l’amusent.

Tu te prends pour une dominatrice à présent  ? 

Ne dis rien. Laisse toi faire.

Je le déshabille lentement, puis je le fais asseoir dans son fauteuil.

Ce soir c’est ni-touch à la poupée. Je vais m’occuper de toi.

Je lui attache les mains à l’accoudoir. Ensuite je me consacre à ses jambes en me servant de notre barre  d’écartement. L’idée qu’il se trouve à ma merci m’excite beaucoup.

Je lui titille son sexe avec le bout de mon indexe jusqu’à ce que mon grand garçon se présente devant moi en garde à vous. Origine allemande oblige. J’aime soigner les détails. Mis a part ma casquette de cuir et mes escarpins je suis nue. Il aime bien me voir ainsi chapeautée, mes cheveux cachés, mes oreilles et ma nuque offertes à la vue. Sur une douce musique je commence à me déhancher en passent sensuellement une huile brillante sur mon corps. Je prends mon temps pour mes bras et jambes. Pendant que je malaxe mes seins, je ne quitte pas mon homme des yeux. Un regard défiant est un bon excitant.

Si tu es sage, tu auras droit tout à l’heure à un petit gâterie avec la matière la plus douce de ce monde, une langoureuse chevauché entre mes lolos.

Quand je commence à m’enduire cette petite fente qui fait tant rêver monsieur, je me laisse aller en toute confiance. J’adore exprimer minutieusement mes sensations par mes soupirs. Mon partenaire doit savoir ce qui se passe en moi. Cela renforce notre complicité et en même temps son érection. Il me veut impudique depuis le début. Cela tombe bien. Je le suis naturellement dans l’intimité et j’ai beaucoup de gratitude envers mon voyeur favori qui ne se lasse jamais de me pister. Pour annoncer le programme complet, je lui tourne le dos, donnant une vue imprenable sur la partie que l'on cache les plus. L’huile glisse entre mes fesses bien écartées. Mon petit soleil est notre jardin secret en commun. C’est par la que passe une partie de notre communication non verbale.

J’aime quand il me montre de façon impérieuse qui est le maître à la maison. Rien ne me semble plus viril qu’un homme qui me sodomise avec savoir faire. Dans ce jeu, il n’y a plus de doute sur les rôles. Ma partie, de présenter mes orifices sans le moindre tabou à ses assauts me comble. Je m’y complais souvent dans ma passivité, prosternée sur le lit et accessible au désir. Cependant je ne suis pas toujours passive…

Il aime beaucoup quand je me masturbe cette partie de mon anatomie en poussant de petits cris obscènes. Il a horreur des filles sages qui se retiennent pour d'indéterminables raisons.

Une fois bien lubrifiée je suis prête pour la suit. Je ne suis pas une téteuse. Plutôt un candide chaton qui s’approche hardiment par petits coups langue. J’aime laper ce qui m’intrigue, titiller par de mouvements rotatoires ce que voudrais découvrir, provoquer ce qui se laisse le plus facilement provoquer chez un homme. Ce qui gonfle n’est pas toujours gonflant. Parfois ce gros truc bouge tout seul. Je fais des petits bonds en arrière, fait glisser avidement ma langue autour de mes lèvres, puis reviens en bonne féline.

J’ai envie que son érection devienne plaisamment douloureuse comme il dit parfois, qu’il perde sa retenue, qu’il gémisse et me supplie de m’empaler sur lui en faisant attention que ce puits ne déverse pas avant l’heure ce qui est habituellement réservé à minette. Ce jeu me plaît beaucoup et pour aujourd’hui j’ai décidé d’accorder une pause à ma chatounette. J’ai envie de me prendre une grosse décharge électrique dans le cul. Ben quoi ? moi aussi je sais être grossière de temps en temps. Parait que cela défoule.

Je me délecte de retrouver le goût de mon homme, son odeur. Je savoure ce qui se dresse devant mes yeux. Je pense à mes multiples régimes quand il m’encourage dans mes efforts par un soutien protéique. Ce qui me touche beaucoup. Et dire que les hommes ne pensent qu’à eux.

Je connais bien ses endroits les plus sensibles, la manière qui le stimule le plus. Il pousse des grands soupirs. Son corps est bien tendu, raide comme cette annexe qui me regarde avec sa petite tête si mignonne en se demandant ce qui lui arrive.

Pour la détendre un peu, je l’immerge entre mes seins, la fait glisser de haut en bas et de bas en haut et lui fait profiter de l’huile chaude sur ma peau. Petit chaperon rouge ne craint pas la louve et a l’air d’apprécier. Cela mérite quelques câlins avec les pointes de mes seins. C’est beaucoup plus petit, mais c’est dur aussi, une communion parfaite.

Les petits bisous font de l’effet, le fauve tire à ses sangles, essaye de se libérer, grogne et pour m’impressionner. Il est en sueur, de grosses goûtes coulent le long de son torse. Je bois goulûment cette liqueur salée, à petit coup en continuant à malaxer le précieux bien entre mes petits lapins comme il appelle mes seins.Il bouge encore plus, n’arrive pas se laisser faire sagement. Je vais lui montrer qui dirige les ébats.Je monte sur le fauteuil et lui plaque la grande tête contre le dossier, enfouie entre mes fesses, du rugby à ma façon. Cela le calme bien, sa voix devient rauque, étouffée. Son haleine me chatouille le petit orifice qui est à l’honneur ce soir. Cette partie de l’anatomie aussi est propice à la pénétration et le souffle de la bête augmente la sensation. Sa langue explore mes régions vanille.

Moi aussi je commence à transpirer. Mon homme doit avoir sacrément chaud entre mes fesses. Je sais qu’il adore le grand bleu, alors à lui de me prouver ses performance en apnée. Sa respiration s’accélère, cela commence à devenir un délicieux supplice pour lui. Je me vois déjà à la une des journaux. Une obsédée du cul étouffe son homme entre ses fesses. Et alors ? Moi aussi je suis é-touffée aux endroit stratégiques. Je lui offre ma peau de bébé pour une belle mort. A vrai dire je ne cherche que la petite. L’aire de jeu est glissante à souhait. Il est grand temps de libérer mon captif. On va faire une petite fête rustique à la rondelle digne des montagnes.

Tais toi, minette. C’est pas ton jour aujourd’hui.

693 Liens de discipline domestique (163 ème édition)

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Au menu cette semaine : Quelques réflexions illustrées et beaucoup de gifs


Habituellement la discipline domestique se base sur les mauvais comportements, les écarts du bon chemin ou des fautes de toute sorte.
Pourtant, un besoin de punition peut se manifester sans raison apparente. Ce qui le rend redoutable. Je ne sais pas vraiment si on peut parler d'un terrain de masochisme, car beaucoup d'adeptes de la DD n'aiment pas les punitions. Il y a une grande différence de ressentir un besoin de punition (avec ou même sans faute) qui s'apaise par la fessée et qui apaise surtout agréablement la personne et les pratiques de forts claquements sur le derrière dans un but de chercher de sensations jouissives. S'ajoute pour complexifier un peu plus la chose que pour ma part, l'idée de la fessée punitive, le fantasme, mes rêveries autour me sont de plus jouissives, tandis qu'une fois installée pour être châtiée mon plaisir s'en va aussitôt. Ajoutons à ceci que j'aime tout de même de bonnes et savoureuses claques sur mon derrière dans un contexte coquin quand c'est mélangé avec beaucoup de caresses.

En apparence toutes ces pulsions semblent agir sans qu'il y ait la moindre logique.

Tant d'irrationalités qui rendent glissantes les frontières entre les pratiques purement punitives et les pratiques purement coquines....


Dès nos débuts mon homme a été séduit par mon côté « mille femmes en une ». Enfant du Bas-Rhin allemand, à ne pas confondre avec celui de la France, pays des natures heureuses où même les politiciens n'hésitent pas de se doter d'un bonnet de fou pour le carnaval, j'ai la passion pour le déguisement dans le sang. Ma panoplie est large, du plus sage au plus osée, même si le plus souvent cela se passe selon la devise qui sert de titre de ce paragraphe. Certes, il m'arrive pour mettre de l'ambiance de servir devant nos invités un repas en tenue de soubrette sans me sentir pour autant enfermée dans une rôle qui m'attribue un sexisme archaïque.

Le féminisme est bien à condition de se mettre au service des êtres humain en non de leur dicter une ligné de conduite !

Alors devant des personnes avec un esprit ouvert, un sens de la fête et le rire facile, tous les ingrédients sont réunies pour une superbe soirée. Par contre la gamme trop fantaisiste reste strictement confidentiel. Je m'adapte aux désirs de mon chéri, toujours surprise de son imagination. Il est malheureusement très rare que les messieurs parlent de ce genre de fantaisies et je suis sure que bon nombre de dames aimeraient les découvrir...


Il semblerait que la communauté BDSM essaye de se distinguer du monde abordé dans le célèbre best-seller. Quelle idée aussi, si les « vanillas » tant décriés comme moralistes, commençaient à s'inspirer dans un livre inventé de A à Z, mal écrit comme j'ai lu partout, pour s'amuser en couple en jouant à un S/m pas bien méchant, mettant en scène le fantasme psychanalytique de la dame ...qui aime se faire forcer (je reste très prudente dans ma formulation) par son amoureux. Notons qu'il s'agit d'un jeu entre adultes consentants. Et si ce livre malgré tout ce que l'on puisse dire, contribuait tout simplement à rendre des millions de personnes plus heureux dans leur vie de tous les jours.

Pourrait-on trouver plus belle justification pour son suces mondial ?

Pour le dire tout de suite, mon envie de lire les 50 nuances converge vers zéro. Idem pour voir le film. Par contre qu'est-ce que j'adore lire les opinions des uns et des autres. Si comme moi vous n'avez pas vu le film, voici un superbe post illustré qui ne laisse plus aucune question ouverte.

Notons que mon attitude envers les livres culte du BDSM comme « L'histoire d'O » par exemple est strictement la même. L'ennui quand tu nous tiens. Certes, il y a quelque part la fessée comme point en commun dans tous ces univers, mais j'estime ce détail pas assez relevant pour sympathiser avec tout le monde monde.

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !






















694 Fessée érotique ou fessée p*rnographique (Lundi cinéma)

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Inspiré par Guillaume Apollinaire

Cette petite fessée dont je voudrais parlerse trouve dans l’adaptation cinématographique des 11000 verges (entre 34 secondes et 43 secondes). Le rêve de beaucoup d'amateurs de notre passion, devenir témoin d'une fessée, ici applique par une entreprenante domestique sur le popotin de madame. L'extrait est très court, car il s'agit d'un film érotique et le régisseur avait visiblement d'autres chats à fouetter que s'attarder sur le « claque-fesse » si j'ose dire. J'ai lu le livre il y a bien longtemps sans toutefois me retrouver dans la démesure avec laquelle Apollinaire traite les différents fantasmes et sans trouver cette joie de vivre que communique ce court extrait. Notons que ce livre fut publié quasiment au même moment que les Trois essais sur la théorie sexuelle de Freud. En gros, deux grands messieurs qui traitent un même sujet dans l'air du temps, la diversité de la sexualité humaine. L'un avec l'approche du poète et l'autre avec l'approche du scientifique. Pour un résultat quasi identique :

Les braves gens de l'époque sont profondément choqués !

Passons ! Personnellement j'ai un faible pour les productions soft. Ce genre de film passait à la télé quand j'étais ado et dénotait (agréablement) de certaines collections parentaux que j'ai eu le loisir d'admirer de près chez quelques princes charmants ou chez les amis de mes frères. Rien de bien girlie à mon goût et personne à l'époque n'avait encore émis l'hypothèse que les filles aussi seraient susceptibles d’aimer le vrai P. Hypothèse que je ne puis d'ailleurs confirmer par mon propre vécu. Car mes copines comme moi trouvent plutôt les fictions autour du monsieur super-coup très lassantes. Bref il faut une certaine culture féministe pour pouvoir s'en extasier. Toutefois pour avoir une idée de la proportion entre filles attirées par le P et filles attirées par le girlie, il suffit de comparer – sans parler de qualité littéraire égale - les ventes d'un roman explicite et … les cinquante nuances.

Mais attention pas de conclusion hâtive.

N'imaginons pas la belle avec son air si sage en sainte ni-touche. Une dame manquant d'enthousiasme pour les films P n'est pas synonyme d'une dame manquant d'enthousiasme pour les plaisirs de la chair. Pour ma part j'aime bien faire ce qui pourrait être considère comme du P, par contre il ne faut surtout pas me mettre ce genre de matériel sous le nez. Non pas, parce que je suis une moraliste invétérée, mais parce que j'aime être le centre de l'attraction du monsieur à mes côtés. Je n'ai rien contre le fait qu'il cherche ses inspirations de cette manière, mais qu'il ne le fasse pas en ma compagnie. Je ne l'invité pas non plus à regarder avec moi un clip sur l'art du maquillage qu'il aime tant sur moi. Alors s'il souhaite « du commerce  animé » avec moi, qu'il soit au courant de ce qu'il veut exactement. Pas besoin d’ailleurs de préciser d'où viennent les idées. Par conséquence ma conclusion perso :

Beaucoup de filles préfèrent faire que regarder comment on fait...

Pas la peine non plus de me bassiner avec ce qui est érotique ou pas. Dans ma petite tête rien qu'à l'évocation du mot j'ai déjà compris :

...est érotique ce qui fait de l'effet sur le monsieur !

Alors si le monsieur aime les bas, les hauts talons pas de problème. Idem pour tous ce qui concerne la thématique de l'uniforme. J'adore le rôle de la soubrette coquine et dévouée. J'aime jouer à l'infirmière, l’esthéticienne ou secrétaire. Bref j'aime rester dans la panoplie … femme.

...et quand tu sers l'appéro en tenue de bunny, isabelle ?

Certes ! J'ai même une petite queue depuis peu de temps qui tient toute seule, enfin elle tient comme on imagine. Par contre - et là c'est plus fort que moi – certaines tenues ne m'inspirent pas. Mais quoi que je mette sur moi pour inspirer mon compagnon, en aucun cas je me pose la question de la dénomination de ce que je suis en train de faire. Par conséquence retenons que les catégories érotique ou P concernent l'avis purement subjectif du... spectateur.

695 Ne tient pas la baguette qui l'on croit...

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Apparences trompeuses

Un petit regard dans la glace me le confirme. Quand je ne souris pas (ce qui est rare!), je n'ai pas l'air commode. Après un (trop) long séjour au pays de la Barbie, j'avais envie, au lieu de m'adonner à la chirurgie esthétique, de vivre pleinement et de manière décomplexé mon âge. Puis, la rigueur et la discipline ne sont pas de vains mots pour moi. Elle me procurent de fortes émotions rien qu'on y pensant. Je les souhaite non seulement en application dans ma vie de couple, mais j'avoue que l'idée que cela se sous-entend par mes apparences me titille beaucoup.

Je suis en phase avec ce que ma glace me renvoie et avec ce qu'elle ne peut pas me renvoyer.

Je suis en phase avec mon (bel) accent l'allemand qui me donne un charme particulier. En phase avec mon (faux)blond (très) nordique, ma coupe de cheveux (ultra) courte, mes lunettes de « parfaite secrétaire » pour remédier à ma (grande) myopie. J'aime parfois les tenues quelque peu (trop) strictes qui dénotent tellement de mon goût pour le sexy dans un cadre privé. J'ai un humour pincé sans rire et il m'arrive de temps en temps de m'afficher avec un bel air constipé.

Notamment quand je sais que c'est le martinet qui m'attend en rentrant à la maison.

C'est là que je prend parfois un malin plaisir , malin car il n'est pas très sain ce plaisir, de tourner autour du pot quand on me pose des questions pourquoi j'ai l'air si tendue.

J'ai l'excitant sentiment de cultiver une belle perversité en cachette que personne n'arrive à deviner.

Sachant que malgré mes allures pas commodes, mes allures de femme de tête qui sait où elle va, je vais devoir trousser ma jupe droite et baisser mon string pour tendre mon fessier à une correction conjugale de taille. Pendant que l'on me questionne, je vois de loin mon homme en train de sourire et... de se frotter les mains. Lui aussi il a ses phases perverses où il aime régler mon compte à la main. Et en étant allongée sur ses cuisses pendant qu'il m'administre ma correction, je sens bien que sa conception de la fessée est loin d'être chaste.

Évidement personne ne se doute que mon chéri me fait passer régulièrement « sur ses genoux ».

Sorte de rituel régressif dans lequel je retrouve les émotions de mon adolescence. Quand je m'imaginai frissonnante dans un cadre d'éducation de plus sévère, d'abord auprès d'une tutrice ressemblant à mes apparences d'aujourd'hui, puis plus tard auprès d'un strict et tendre compagnon qui m'amène au pays de l'amour. Voilà qui rejoint une philosophie bien connue :

La fessée comme acte d'amour !

Ne voyons pas (trop) pour ma part la fessée même comme cet acte d'amour. Penchons nous plutôt sur son potentiel de calmer mes bouleversements intérieurs qui font de moi une belle eme...deuse. Sur son potentiel d’atténuer mes inhibitions et son pouvoir de booster ma libido.

Il y a quelque temps, un de nos amis m'a dit lors d'un repas :

Tu n'a pas toujours l'air facile à vivre, isabelle...

Prompte réponse de mon chéri :

Ne t'en fais pas, c'est moi qui tiens la baguette !

J'ai copieusement rougi, ce qui est fort rare.

696 Mémoires d'une éducation sévère 11

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6.1 Une ceinture pour combattre les mauvaises habitudes

L'aventure du supermarché eut de retombées diverses sur le tempérament de Lucie. Désormais elle surveillait attentivement son comportement à l’extérieur de la maison. Sachant ses amies en vacances, elle n’encourut pas encore le risque de se faire remarquer, ni dans sa tenue de sortie, ni par ses allures de fille exemplaire.

Bien sur elle craignait l’inévitable rentrée. Pour l’instant il lui restait assez de temps pour préparer des pirouettes. Elle était contente d’avoir suivie le conseil de Camille en lui laissant une garde-robe décontractée de rechange. Sans s’imaginer une seconde que la perfidie dont nous parlerons plus tard naît de circonstances propices.

Elle ne livrait aucun prétexte à sa tutrice de l’exposer à nouveau à un déshonneur public. Nadège apprécia la conduite irréprochable en récompensant Lucie par de petits privilèges tel que le droit d’accrocher le martinet « nouvelle génération » dans sa chambre. Lucie se réjouit beaucoup de ce droit pour une simple raison. Quand elles recevaient de la visite, un martinet classique dans la cuisine passait sans le moindre commentaire. La version insolite par contre dirigeait infailliblement la conversation sur les méthodes éducatives dont Nadège ne se lassait pas de faire l’éloge et que Lucie n’avait aucun envie de saluer publiquement.

Une autre transformation, prenant ses sources plus profondes se manifestait à table. Ayant durement mérité le privilège de composer son petit déjeuner soi-même, elle ne supportait plus la vue de fromage et encore moins d’en manger. Évidement elle ne parlait pas à sa tutrice du lien entre son humiliation publique et cet aliment qui s'était mis fermement en place. Alors ne pouvant juger seulement sur les apparence, Nadège, se souciant d’une éventuelle carence en calcium de son élève, prit rendez-vous avec la doctoresse du village pour un bilan de santé complet. Lucie ne vit aucune objection. Elle fut même touchée par l’attention de Nadège se manifestant à son égard. Au fond Lucie s’attachait de plus en plus à cette femme qui savait comme aucune autre alterner rigidité et récompense.
Nadège était toujours irréprochable quand elle prononçait une sanction. Elle ne s’emportait jamais quand faute fut commise et restait toujours calme, mais déterminée. Elle établissait des règles simples et claires, les expliquait et discutait leur utilité avec une patience sans limites, puis veillait à une application assidue. Elle ne fléchit pas sous les tentatives de corruption douce de la part de Lucie. Sévère, mais juste elle menait le petit ménage à la baguette ou le plus souvent au martinet. Après chaque punition Lucie se blottissait contre elle, en laissant libre cours à ses larmes et Nadège savait trouver mots et gestes pour consoler tendrement sa protégée pour qu’elle retînt mieux la leçon.

La dernière étape de son transformation se passait en toute discrétion, à l’abri de la surveillance de Nadège. Il s’agissait moins pour Lucie d’instaurer par le souvenir le trouble d’un vécu insolite, mais d’une découverte qui concernait le fonctionnement de son corps. C’est le hasard et les circonstances qui permirent l’ouverture de cette brèche fabuleuse. Avoir un secret donne une position de force, surtout dans un contexte de surveillance étroite. Il prouve que l’autorité n’est pas infaillible, n’est pas dotée d’un sixième sens surhumain qui puisse se glisser à l’intérieur de nous à sa guise, mais qu’elle ait des limites. Acquérir une telle conscience constitue le premier pas envers la liberté. Il suffisait de se retrancher derrière cette frontière pour restaurer ses forces, aiguiser ses armes et préparer la rébellion en toute discrétion.

Avoir un secret est aussi un excellant moyen pour se prouver que l’interdit soit un pays désormais accessible où il fait bon vivre tant que l’on sache le préserver avec soin. Savoir échapper à une sanction par la ruse est une saveur délicieuse qui se déguste uniquement par les plus méritants.

Qu’avait donc découvert Lucie ?

Comme pour beaucoup de filles, son sens de pudeur se portait moins sur son devant que sur son postérieur. Elle se serait volontairement passée de devoir l'exposer au bon plaisir des curieux quand Nadège lui avait baissé la culotte au supermarché. Lucie savait trop bien que la position dans laquelle elle se trouvait permettait au moindre faux mouvement des entrevues encore plus indiscrètes de son anatomie. Le seul moyen d’y remédier consista à serrer ses fesses au maximum ce qui ne fut pas évident du tout à chaque fois que la morsure du martinet effleurait sa chair. Le bref relâchement de ses muscles dévoilait pour une infime fraction de seconde ses parties les plus honteuses, suivie d’une contraction immédiate de notre héroïne. Il s’installait entre le martinet et elle une interactivité rythmique de plus tonique, échauffant et activant ses centres de sensibilité le plus intimes. C'est ainsi qu’elle expérimenta involontairement une nouvelle façon de se procurer des sensations voluptueuses. Malheureusement la douleur et son malaise envers les témoins réduisaient nettement le plaisir.

Ce fut plus tard à la maison et en goûtant à la médecine de rappel que l’amalgame se fit, réunissant les ingrédients pour les transformer en cocktail explosif. La séance méditative au coin tourna autour de cette recette miraculeuse et se manifesta par une humidité autre que les larmes. Lucie n’avait jamais autant approuvé l’extinction précoce des feux le soir. En ce jour riche en émotions, il lui tarda même que Nadège l’envoyât au lit.

Elle s’adonna à un plaisir solitaire avec tant d’entrain qu’elle ne prit pas conscience des petits bruissements accompagnants qui lui échappèrent. Elle se rendit compte trop tard quand Nadège avait déjà faite son entré dans la chambre en allumant la lumière.

A suivre...
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